Conseils départementaux : améliorer la qualité des données
Qualité des données dans les conseils départementaux : un levier pour moderniser les services publics
Des services publics efficaces commencent par des données fiables
Les conseils départementaux sont en première ligne sur des sujets sensibles : action sociale, collèges, infrastructures, ressources humaines, budget. Mais leurs données sont souvent dispersées, incomplètes, voire erronées, ce qui nuit à la qualité des services rendus.
Pour moderniser leurs outils, sécuriser leurs dispositifs et répondre aux obligations réglementaires, les départements doivent reprendre le contrôle de leurs données.
1. Gouvernance des données dans les conseils départementaux : un levier de performance publique
Face aux défis techniques, organisationnels et réglementaires, la gestion rigoureuse de la qualité des données devient un axe stratégique pour :
- piloter efficacement les politiques sociales,
- fiabiliser les prévisions budgétaires,
- et garantir la conformité RGPD.
👉 Pour une vue d’ensemble des enjeux liés à la data dans le secteur public, consultez notre page dédiée.
2. Exemples concrets d’amélioration de la qualité des données dans les Départements
Cas d’usage 1 : détection de fraudes par réconciliation des données
Les conseils départementaux gèrent un grand nombre de dispositifs d’aide, souvent répartis entre services voire même entre des organisations sans lien direct entre les bases. Cette organisation complique la détection de bénéficiaires en doublon, notamment lorsqu’ils sont enregistrés sous des identités légèrement différentes.
En s’appuyant sur une plateforme de gestion de la qualité des données, un département a mis en place des règles de réconciliation inter-bases permettant de croiser les informations issues de dispositifs distincts. Cela a permis d’identifier des cumuls non autorisés, de détecter des incohérences et de prévenir des cas de fraude ou d’erreurs de versement.
Cette approche a renforcé l’intégrité des dispositifs d’aide sociale, limité les risques budgétaires et permis une meilleure traçabilité en cas de contrôle ou d’audit externe.
Cas d’usage 2 : fiabilisation des prévisions budgétaires via la base DVF
La base DVF (Demandes de Valeur Foncière), en open data, est une source de référence pour estimer les recettes liées aux droits de mutation (DMTO). Mais lorsqu’elle contient des doublons ou des anomalies, les départements peuvent surévaluer leurs ressources fiscales et fausser la construction de leur budget.
En déployant une solution de nettoyage automatisé, un conseil départemental peut détecter et corriger les doublons présents dans ses flux DVF. Il a également renforcé la cohérence des montants, harmonisé les libellés et sécurisé l’ensemble de la chaîne de calcul.
Cette intervention permet d’aligner les prévisions budgétaires sur des données réalistes, d’éviter les écarts en exécution et de soutenir une planification plus fiable, notamment dans le cadre des dialogues budgétaires internes.
Cas d’usage 3 : nettoyage et normalisation des bases RSA
Les bases allocataires du RSA sont souvent hétérogènes, alimentées par plusieurs sources, notamment des sources externes, avec des risques de doublons, d’erreurs de saisie ou d’incohérences entre champs. Ces défauts freinent la capacité des départements à piloter efficacement les dispositifs sociaux.
Une plateforme innovante automatise le nettoyage des fichiers : standardisation des noms, vérification des formats INSEE, normalisation des adresses, détection et fusion des doublons. Ces opérations sont réalisées sans coder, directement par les équipes métiers.
Grâce à cette initiative, le département dispose d’une base consolidée par allocataire, plus fiable et mieux structurée. Elle est directement exploitable pour le suivi du non-recours, l’évaluation des besoins sociaux et la planification des aides.
Livre blanc : 10 cas d’usage pour structurer une démarche de qualité des données
Le livre blanc regroupe 10 exemples concrets issus de projets départementaux, couvrant des cas comme :
- la détection de fraudes par croisement de fichiers d’aides sociales,
- la cartographie RGPD automatisée des données personnelles,
- l’enrichissement des bases avec Sirene et DVF,
- la standardisation des adresses pour voirie et collèges,
- ou encore la mise en place d’alertes en temps réel sur les marchés publics.
📘 Ce guide est conçu pour les équipes métiers, DGS, DSI et responsables qualité qui veulent structurer leur gouvernance des données.
👉 Télécharger le livre blanc – Qualité des données dans les conseils départementaux
3. Plateforme no-code IA : outiller les équipes des départements sans complexité technique
Tale of Data propose une plateforme no-code accessible aux services métiers. Elle permet aux équipes de :
- lancer des audits en toute autonomie,
- définir leurs propres règles de contrôle qualité,
corriger automatiquement les erreurs identifiées, - partager des référentiels de données entre services.
C’est une approche pragmatique pour outiller les départements sans complexifier leur organisation.
Fiabiliser les données, un indispensable à la transformation numérique des départements
La qualité des données conditionne l’efficacité de chaque service. En structurant une gouvernance claire, les Départements sécurisent leurs politiques publiques et préparent l’avenir.
Le livre blanc présente 10 cas réels pour passer à l’action dès maintenant.
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📎 Pour aller plus loin, découvrez aussi notre article dédié aux Régions et les cas d’usage associés.
Questions fréquentes sur la qualité des données dans les conseils départementaux
Des données inexactes ou non harmonisées peuvent fausser les indicateurs, ralentir la gestion des dispositifs sociaux et générer des erreurs budgétaires. Une gouvernance claire et des outils adaptés sont essentiels pour fiabiliser les services publics locaux.
Une plateforme de data quality comme Tale of Data permet d’identifier automatiquement les doublons dans les bases RH ou sociales, en croisant plusieurs critères (nom, date de naissance, identifiants, etc.).
Les traitements peuvent ensuite être planifiés pour s’exécuter automatiquement à intervalles réguliers. Cela permet de surveiller en continu la qualité des données et de générer des alertes dès qu’un nouveau doublon est détecté.
Oui. En croisant les données issues de différents dispositifs, il est possible d’identifier, même sous des identités légèrement différentes, des bénéficiaires apparaissant plusieurs fois.
Cette détection préventive renforce la fiabilité des versements, sécurise l’attribution des aides et limite les risques de cumuls abusifs.
La base DVF peut contenir des doublons ou des erreurs qui faussent les estimations de recettes DMTO.
En automatisant son nettoyage, les départements obtiennent des projections fiables, sur lesquelles ils peuvent s’appuyer en toute confiance pour sécuriser leurs arbitrages financiers.
Oui. Vous pouvez ajouter à tout moment de nouveaux fichiers à vos flux existants et leur appliquer les règles déjà configurées. Cela garantit la cohérence globale des traitements et évite les ressaisies manuelles.
Oui. Grâce à une interface no-code, les directions métiers (RH, action sociale, finances...) peuvent piloter la qualité de leurs données de manière autonome : audits, corrections, enrichissement, export.
Oui. Tale of Data prend en charge les formats Excel, CSV, JSON. La structure est automatiquement reconnue et les traitements s’adaptent au format sans développement spécifique.
Chaque traitement est historisé : vous savez qui a modifié quoi, quand, sur quelle donnée. Vous pouvez exporter des logs complets, générer des rapports d’audit et démontrer la conformité de vos actions en toute transparence.
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